L'Institut de la Vie

La science, la vie, l'espoir

Si l'Homme flotte dans un habit que la science a taillé trop grand, l'Institut de la Vie invite l'Homme à grandir.

Plus de 50 ans d'activité, depuis 1960. 3500 hommes et femmes de pensée de 90 pays dont 68 Prix Nobel & 70 conférences internationnales.

Les activités de l'Institut de la Vie sont centrées sur :

  • Le vieillissement phénomène naturel dont on peut limiter les conséquences.
  • La démence sénile et la maladie d'Alzheimer, qui peuvent être retardées et même évitées par un régime alimentaire convenable, des activités physiques et intellectuelles.
  • Le rôle des deux hémisphères cérébraux (gauche et droit) sur les comportements logiques et créatifs.
  • L’importance de la féminité repartie chez la femme et priorité, mais aussi chez l’homme.

La vie

Elle est apparue il y a des millions d’années car les constantes fondamentales de l’Univers étaient réglées avec une précision critique pour qu’apparaissent la vie, l’homme, l’intelligence et la conscience. Au commencement il y eut une Energie et une chaleur incommensurable. Un jour furent formées les étoiles puis la matière. La vie, matière animée par cette énergie préexistante, a évolué devenant de plus en plus complexe. L’homme aussi a évolué ; doué d’intelligence, il peut aujourd’hui agir sur son environnement et sur la vie des végétaux, des animaux et de l’homme lui-même. Cela pose un problème de conscience.

La vie est donnée pour le meilleur et pour le pire. Si nous en avons conscience, nous devons privilégier les comportements qui facilitent le bien-être et le bonheur. D’ailleurs, il existe une hormone : l’ocytocine fabriquée par l’hypothalamus et stockée dans l’hypophyse. Elle favorise l’attachement à l’autre, l’empathie, l’apaisement. Elle est secrétée lors des contacts physiques (embrassements, câlins) et spirituels. Elle fait grandir l’amour et le plaisir de vivre.

La Science, protectrice de la Vie

Les valeurs servies par la science : honnêteté intellectuelle et soumission au réel constituent l'éthique de la connaissance.

Elles doivent être liées à un ensemble de règles de conduite qui répondent aux exigences de la vie

  • Pour que la vie puisse se perpétuer, tout attentat contre la vie est un crime.
  • La Vie étant douée de multiples possibilités d'expression, toute société doit prendre exemple sur elle et permettre à chacun de laisser s'exprimer les harmonies de son chant interieur.
  • La vie étant incapable de préserver la surabondance des potentialités parce que les resources vitales sont limitées, les hommes doivent être économes des biens terrestres.
  • La vie étant d'autant plus vulnérable que l'on monte dans l'échelle de l'organisation, nous devons tout faire pour préserver cette forme supérieure de la vie qu'est l'homme.
  • La vie ayant réussi à acquérir la liberté, nous devons faire bon usage de cette liberté dont le corolaire est la responsabilité.
  • La vie étant parvenue à intégrer des niveaux d'organisation différents, nous devons créer un organe d'intégration de l'espèce tout entière, et penser d'une manière nouvelle une stratégie pour que la vie trace les chemins de l'histoire du monde.

 

Rappel de certaines activités

  • En 1973 : Prix à Jean Vanier qui défend les valeurs de tout être humain gravement handicapé. Propositions de solutions
  • En 1977 : Conférence sur le vieillissement et la maladie d'Alzheimer à l'origine de drames pour ceux qui en souffrent et pour l'entourage. Hypothèses d'actions
  • En 1990 : Conférence sur le réchauffement de la Terre, qui débouche sur la nécessité d'étudier l'atmosphère et les océans.
  • En 1989 et 1991 : Conférence sur le sida qui propose une logistique médicale contre le sida en Afrique.

 

L'Institut de la Vie aujourd'hui

Avec la science, nous voulons :

  • Apprendre et comprendre davantage au sujet de

    • la biologie
    • l'environnement et son évolution
    • la physique quantique et la médecine
    • la cosmologie
  • Agir

    • en transmettant la mémoire de ce qui a été fait et le résultat des recherches actuelles.
    • en mettant en œuvre des solutions pratiques
    • en prenant conscience des problèmes éthiques posés par la technologie
    • en transmettant la mémoire de ce qui a été fait et le résultat des recherches actuelles.

 

Maurice Marois est le fondateur de l'Institut de la vie.

La fondation de l’Institut de la Vie remonte à l'année 1960, peu de temps après que la bombe, conséquence des recherches des physiciens, ait provoqué une catastrophe d'une ampleur jamais connue : le 6 août 1945 à Hiroshima. Ce fut la raison pour laquelle Maurice Marois, professeur à la Faculté de Médecine, créa l'Institut de la Vie. Il était émerveillé devant la complexité du vivant, Inorganisation de la vie et les perspectives qu'elle offre. Conscient des dangers que peut engendrer la science, il a voulu que soit fait le bilan des connaissances afin que les recherches soient mises au service de la vie. Il a réuni en congrès pendant des années les plus grands scientifiques du monde entier qui mettaient en commun leurs savoirs dans de nombreux domaines aujourd'hui de pleine actualité. Il s'est, par ailleurs, adressé personnellement aux plus grands chefs d'Etat et responsables politiques de la planète pour les engager dans cette croisade pour la vie. Après son décès, en 2005, Geneviève Goreux-Marois a repris le flambeau en donnant à l'Institut de la Vie la mission de s'intéresser sur un plan pratique à l'un des thèmes autrefois traités lors des colloques. Le thème du vieillissement fut choisi.